La lettre en recouvrement amiable

La lettre de recouvrement est la première phase opérationnelle du recouvrement de l’encours dans la procédure extrajudiciaire.
Le recouvrement amiable des créances suit une méthode structurée qui se développe en différentes phases qui correspondent à différentes actions; toutes les phases se succèdent jusqu’à ce que le but soit atteint: la récupération.

Avant la phase opérationnelle évoquée ci-dessus, il y a d’autres étapes, telles que:

  •  un consultant expert est confié au client créancier;
  •  l’exactitude des coordonnées du débiteur est vérifiée;
  •  le cas particulier de l’endettement est étudié afin de choisir la bonne stratégie à adopter.

 

Comment contacter le débiteur?

Dès lors, dès la première lettre d’avertissement, la reprise, également dite «amicale», est initiée; son but est évidemment d’aviser le débiteur de payer le montant impayé.

De manière générale, une lettre d’avertissement en recouvrement de créances doit avoir un ton ferme et courtois. Ferme car il faut faire comprendre que vous comptez aller jusqu’au bout du recouvrement, quitte à aller en justice; mais exprimant son intention d’éviter cette solution, tant qu’il y aura une collaboration de l’autre côté. Le ton doit être courtois avant tout car un ton arrogant pourrait être perçu comme portant atteinte à la dignité humaine.

Tout cela en respectant toujours l’intimité. Ne pas le faire n’est pas seulement injuste d’un point de vue humain, c’est aussi illégal. De plus, elle est contre-productive car elle met sérieusement en danger une fois pour toutes la relation entre le créancier (notre client) et le débiteur (le client du créancier). Et c’est exactement ce que nous ne voulons pas; nous souhaitons recouvrer le crédit et que le débiteur reste client de notre client.

 

La dernière lettre de recouvrement: la mise en demeure

Dans le recouvrement amiable, il n’y a pas la lettre, mais les lettres. En fait, si après le premier et après la relance téléphonique, nous n’obtenons rien, nous n’en envoyons pas non plus un deuxième.

Par ailleurs, la dernière tentative pour éviter le recours à un juge se fait par écrit: il s’agit du fameux avertissement légal (mise en demeure). Les besoins du créancier sont communiqués au débiteur et il lui est donné une dernière chance de régulariser sa situation avant de passer au redressement judiciaire. L’avis doit être envoyé par lettre recommandée avec accusé de réception ou par e-mail certifié pour être traçable.

Si vous êtes une petite ou moyenne entreprise et que vous avez besoin d’une agence de recouvrement de créances, vous pouvez nous contacter.